Valanjardin
Un jardin du Moyen Age
Le basilic était utilisé au Moyen Âge sous forme de décoction contre les maux du « chief » (de tête) et les douleurs d’estomac.
Un jardin médiéval au château
Au sein de 9 espace différents, Valanjardin fait (re)découvrir 200 espèces végétales utilisée dans l’alimentation, la médecine, le combat ou les pratiques de dévotion.
Aussi appelée casque de Jupiter, l’aconit napel est la plante la plus toxique d’Europe. On l’a utilisée comme poison en enduisant les flèches et les lances
Aux racines du passé, les jardins médiévaux du Château de Valangin
Aux racines du passé, les jardins médiévaux du Château de Valangin
Intervenants :
Camille Jéquier, directrice-conservatrice du Château et Musée de Valangin
Et Michele Battaglia, jardinier-paysagiste
Réalisation :
Pauline Lecomte
Né sous l’impulsion de Camille Jéquier en 2016 et inauguré en 2021, Valanjardin est un projet de jardin médiéval accolé au Château de Valangin. Neuf jardins, neuf espaces, mais un tout cohérent! A travers le jardin des simples, des utiles, des magiques, de Marie, d’agrément, de la vigne, des sauvage et un petit verger et un potager, c’est toute la vie quotidienne des habitants de la région de Neuchâtel à la fin du Moyen Âge qui s’anime.
La théorie des signatures au moyen-âge
Intervenant :
Camille Jéquier, directrice-conservatrice du Château et Musée de Valangin
Réalisation :
Pauline Lecomte
Pour appréhender la manière de voir le monde au moyen-âge il faut comprendre deux théories qui régissent la science à l’époque médiévale. La première est la théorie des Signatures, qui s’attache à déterminer les usages des végétaux, par exemple, en fonction de leur apparence. La deuxième est la théorie des Humeurs, qui elle, régit le corps humain en fonction des quatre éléments fondamentaux que sont l’air, la terre, le feu et l’eau.
Joëlle Magnin-Gonze, Histoire de la botanique, Paris : Delachaux et Niestlé, 2015
Michèle Bilimoff, Promenade dans des jardins disparus : les plantes au Moyen Âge d’après les Grandes heures d’Anne de Bretagne, Rennes : Ouest-France, 2005
On préconisait la mauve contre les inflammations en infusion, ou en cataplasme et en décoction pour un usage externe. Hildegarde De Bingen écrit dans son Livre des subtilités que la rosée récoltée sur ses feuilles servirait à éclaircir la vue.
