Grottes et abris-sous-roche
Grottes et
abris-sous-roche
Au fond de certaines cavités du canton de Neuchâtel se cachent les vestiges de la vie des plus anciens habitants de la région.
Archéologie des
Notices
Archibald Quartier raconte les premiers Neuchâtelois
La grotte de Rousseau transformée par le romantisme
La visite du roi dans sa principauté
archéologie
Du fond des âges, la reprise des fouilles à la grotte des Plaints
Depuis 2021, l’Office de l’archéologie cantonale de Neuchâtel (OARC) mène des fouilles dans la grotte des Plaints. Abritant des vestiges d’occupations humaines attribués au Paléolithique moyen, cette caverne au haut potentiel scientifique, située sur les hauteurs de Couvet et inaccessible au public, n’avait plus fait l’objet de fouilles depuis les travaux de Jean-Pierre Jéquier (1937-1967) dans les années 50-60.
Plongez dans l’organisation d’un chantier de fouilles avec les équipes interdisciplinaires qui mènent les opérations.
archéologie
La technique du tamisage à l’eau en archéologie
Technique utilisée dans le canton de Neuchâtel depuis le début du 20ème siècle, le tamisage à l’eau consiste à filtrer des sédiments extraits lors de fouilles archéologiques à travers différentes mailles de tamis.
archéologie
La micromorphologie ou l’analyse des sols
archéologie
Visiter la grotte de Cotencher
Grâce à un partenariat entre l'office de l'archéologie et la maison des amis de la nature, il est possible de visiter la grotte de Cotencher
archéologie
Suggestions de lecture
Neuchâtel, les nouvelles voies de l’archéologie, archéologie suisse
La grotte de Cotencher, un patrimoine archéologique et naturel d’exception
La grotte de Cotencher, un patrimoine archéologique et naturel d’exception
Baumes et gouffres neuchâtelois – Découvertes d’un univers fascinant
Baumes et gouffres neuchâtelois – Découvertes d’un univers fascinant
archéologie
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Un crâne de rhinocéros laineux a été découvert dans le lac de Neuchâtel à plus de 300 mètres au large de Vaumarcus, en 1991. Cet animal, datant du Tardiglaciaire (environ 18 000 à 10 000 avant J.-C.), était un herbivore adapté aux milieux ouverts de type steppe-toundra. Imposant par sa taille, il pouvait atteindre jusqu’à 4 mètres de longueur, 2 mètres au garrot, et peser près de 3 tonnes. Sa fourrure épaisse le protégeait des rigueurs du climat glaciaire, tandis qu’une bosse de graisse lui servait de réserve énergétique.
On ne pourra protéger que ce que l’on connait. Il n’est pas nécessaire de cacher les endroits on l’on trouve de l’archéologie. Au contraire, il faut les faire connaître pour que les gens s’approprient ces lieux et en deviennent aussi les protecteurs.
François-Xavier Chauvière, archéologue

Les ours des cavernes, tels que ceux retrouvés dans la grotte de Cotencher, sont de mammifères impressionnants. Sur leurs pattes arrières, les grands mâles pouvaient faire plus de 3 mètres 50. Contrairement aux ours actuels, ils étaient presque exclusivement herbivores. Pendant les périodes de froid intenses, les hommes du Paléolithique ont pu entrer en concurrence avec ces ours pour l’occupation des grottes, ce qui a pu contribuer à la disparition des plantigrades.
Du fond des âges, la reprise des fouilles à la grotte des Plaints
Intervenant :
François-Xavier Chauvière, archéologue, chargé de projets à la section archéologie de l’OCPI
Réalisation :
Pauline Lecomte
Depuis 2021, l’Office de l’archéologie cantonale de Neuchâtel (OARC) mène des fouilles dans la grotte des Plaints. Abritant des vestiges d’occupations humaines attribués au Paléolithique moyen, cette caverne au haut potentiel scientifique, située sur les hauteurs de Couvet et inaccessible au public, n’avait plus fait l’objet de fouilles depuis les travaux de Jean-Pierre Jéquier (1937-1967) dans les années 50-60.
Plongez dans l’organisation d’un chantier de fouilles avec les équipes interdisciplinaires qui mènent les opérations.
Datations
Dans les grottes, placer dans le temps les occupations humaines préhistoriques de croiser les techniques de datation.
luminescence optiquement stimulée (OSL)

dater les sédiments avec la lumière ?
Dater les sédiments avec la lumière ?
La luminescence optiquement stimulée (OSL) est une méthode utilisée pour savoir depuis quand les sédiments qui renferment les vestiges archéologiques ont été exposés pour la dernière fois à la lumière du jour. On tente de déterminer le temps qui s’est écoulé entre le présent et le moment où ces sédiments sont entrés dans une grotte ou ont été recouverts par une nouvelle couche.

Pour éviter d’effacer cette « horloge naturelle », les prélèvements se font dans des tubes opaques, à l’abri de la lumière. Ces sédiments peuvent arriver dans la grotte par l’eau, le gel et le dégel, le vent..

..ou encore se former sur place, par exemple avec le guano de chauves-souris ou la décomposition de cadavres d’animaux. Cette méthode permet de remonter dans le passéjusque vers 350’000 ans !
Thermoluminescence et ERS (Uranimum/Thaurium)

Comment dater des dents fossiles ?
La méthode uranium-thorium, combinée à la résonance de spin électronique, permet de dater des dents d’herbivores très anciennes. Elle analyse les isotopes présents dans l’émail, et permet de remonter le temps jusque vers 1’000 000 d’années.
Comment dater des pierres brulées ?
La thermoluminescence est utilisée pour dater des objets en pierre brûlés. Elle mesure le temps écoulé depuis leur dernière exposition à une forte chaleur, comme dans le cas des pierres ayant constitué un foyer. Dans la grotte de Cotencher, des outils brûlés ont été retrouvés dans les couches les plus profondes à avoir livré des vestiges archéologiques. Leur datation pourra permettre de caler dans le temps les activités humaines liées au feu et à l’utilisation de ces outils.
La technique du tamisage à l’eau en archéologie
Intervenant :
Frédéric Brenet, technicien de fouilles
Réalisation :
Pauline Lecomte
Technique utilisée dans le canton de Neuchâtel depuis le début du 20ème siècle, le tamisage à l’eau consiste à filtrer des sédiments extraits lors de fouilles archéologiques à travers différentes mailles de tamis.
La micromorphologie ou l’analyse des sols
Intervenant :
Avec Judit Deák, chargée de recherches en sciences de la terre
Réalisation :
Pauline Lecomte
Le sol est le miroir de nos civilisations et les traces qu’il contient fournissent des informations inestimables. La géoarchéologie est l’étude de la mémoire des sols et sédiments en contexte archéologique. Parmi les nombreuses techniques utilisées par cette science interdisciplinaire, la micromorphologie fait « parler » la terre au microscope.
La Baume du Four, un abri pour les voyageurs depuis des milliers d’années.

visiter la grotte de Cotencher
L’archéologue Jean-Pierre Jéquier, un destin brillant et tragique.