Inspirées
Six costumes contemporains au Musée d'histoire de La Chaux-de-Fonds (2.07.2024-5.01.2025)
Musée d'histoire de la Chaux-de-Fonds
Les objets
Pour l'exposition "Inspirées", six objets ont été sélectionnés par six créatrices en formation de création de vêtements du CPNE-AA École d'arts appliqués de La Chaux-de-Fonds. Objets de la vie quotidienne, banals ou prestigieux, objets symboliques ou de mémoire, ils sont la source d'inspiration des élèves.
exposition
Inspirées, six costumes contemporains au Musée d'histoire de la Chaux-de-Fonds
Une "visite guidée" virtuelle de l'exposition temporaire, présentée par Myriam Minder, conservatrice adjointe au MH et Emanuelle Künzler, chargée de cours à l'école d'arts appliqués de la Chaux-de-Fonds.
Après avoir fêté ses cent ans, le Musée d’histoire invite six élèves du diplôme n’mod de l’École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds à choisir un objet de ses collections. Cet héritage est interprété et donne naissance à des costumes. Inspirées, ce sont six créations qui nous font découvrir les objets du passé sous un angle inventif et contemporain.
© La SHAN et Images du Patrimoine, avec le soutien de la Loterie romande
visite Guidée
Les créations
expositions
Le travail des créatrices
Expositions
Les prix
Grâce à un partenariat entre l'office de l'archéologie et la maison des amis de la nature, il est possible de visiter la grotte de Cotencher
Expositions
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Inspirées. Six costumes contemporains au Musée d'histoire de La Chaux-de-Fonds (2.07.2024-5.01.2025)

Inspirées. Une exposition du Musée d'histoire de La Chaux-de-Fonds en collaboration avec la formation Création de vêtements N'mod du CPNE-AA École d'arts appliqués de La Chaux-de-Fonds
Avez-vous déjà rêvé de vous habiller d’une pendule ? De vous fringuer d’une coupe de tir ? De vous envelopper d’un sac de billes ? De vous draper d’un peigne ? De vous envelopper d’un casque ou encore de vous vêtir d’une plaque de propreté ?

Après avoir fêté ses cent ans, le Musée d’histoire invite six élèves du diplôme N’Mod de l’école d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds à choisir un objet de ses collections. Cet héritage est interprété et donne naissance à des costumes. « Inspirées », ce sont six créations qui nous font découvrir les objets du passé sous un angle inventif et contemporain.
C’est au 19e siècle, dans une ville de La Chaux-de-Fonds en plein développement économique, urbanistique et démographique que sont constituées les premières collections qui deviendront celles du Musée d’histoire. Remplissant initialement une fonction identitaire et de prestige politique, elles deviennent publiques lorsqu’elles sont offertes à la Ville suite à la révolution. Gérées par l’école, elles prennent alors une vocation pédagogique. Elles sont ensuite enrichies progressivement d’objets d’histoire régionale et exposées dès 1923 dans la Villa Sandoz. Aujourd’hui, la collection du Musée d’histoire est constituée d’environ 40’000 objets. Forts divers, ces derniers sont sélectionnés au gré des priorités de chaque époque, des passions des responsables du Musée et des besoins des expositions et des attentes du public.
Pour l’exposition « Inspirées », six objets ont été sélectionnés par six créatrices en formation de création de vêtements du CPNE-AA École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds. Objets de la vie quotidienne, banals ou prestigieux, objets symboliques ou de mémoire, ils sont la source d’inspiration des élèves.









Six créatrices en formation
Pour leur travail de diplôme « Création de vêtement N’mod » du CPNE-AA École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, six élèves ont réalisé des costumes s’inspirant des collections du Musée d’histoire. Les tissus leur étaient imposés, de même que la composition d’une tenue féminine contemporaine de deux ou trois pièces.

La métamorphose d’un objet en vêtement apporte une interprétation contemporaine du passé. Le fruit de cette rencontre est un dialogue étonnant entre les collections historiques et de jeunes élèves en création mode.
Inspirées, six costumes contemporains au Musée d'histoire de la Chaux-de-Fonds : une visite guidée virtuelle
Réalisation :
Pauline Lecomte
Une « visite guidée » virtuelle de l’exposition temporaire, présentée par Myriam Minder, conservatrice adjointe au MH et Emanuelle Künzler, chargée de cours à l’école d’arts appliqués de la Chaux-de-Fonds. Après avoir fêté ses cent ans, le Musée d’histoire invite six élèves du diplôme n’mod de l’École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds à choisir un objet de ses collections. Cet héritage est interprété et donne naissance à des costumes. Inspirées, ce sont six créations qui nous font découvrir les objets du passé sous un angle inventif et contemporain. © La SHAN et Images du Patrimoine, avec le soutien de la Loterie romande


Erine Girardin
Erine Girardin a choisi une coupe en métal. Elle a repris l’élément symbolique de l’aigle pour la création du manteau. Quant à la jupe, elle imite la forme de l’objet qu’elle adapte à la morphologie du corps de son mannequin.
Lilou Johnson-Vuarraz
En sélectionnant un peigne avec une couronne ornementée, Lilou Johnson-Vuarraz joue avec l’idée tant fonctionnelle que décorative de l’objet, le montré et le caché.
Erin Kaeser
Avec un sac de billes, Erin Kaeser valorise la fonction ludique de l’objet et son lien à l’enfance avec humour.
Emma Klauser
En choisissant un objet à forte identité régionale, Emma Klauser fait un clin d’œil à des aspects tant esthétiques que mécaniques. La forme du costume rappelle celle de la pendule alors que la longue tresse de la jeune femme opère un mouvement de balancier lorsque cette dernière se met en marche.
ANNIA Lemaire
Reprenant forme et fonction de plaques de propreté, Annia Lemaire joue avec le dedans et le dehors.
Lucie Scheurer
Le choix d’un casque de cavalerie du 19e siècle permet à Lucie Scheurer d’en explorer les motifs de manière tant littérale que symbolique
Le travail des créatrices
Prix
Des costumes primés par la SAMH

La création de ces costumes contemporain valorise les collections du Musée de manière originale. La démarche est soutenue par la Société des amis du Musée d’histoire (SAMH). La SAMH a décerné trois prix et a offert un prix du public, remis lors du défilé le 29 juin 2024 au Musée. Découvrez les trois créations distinguées.
Au nom de la Société des Amis du Musée d’histoire, nous avons l’honneur de décerner maintenant 3 prix récompensant les 3 créations qui nous ont le plus interpelées, intriguées et surtout touchées. Et ce fut difficile tant les 6 créations présentées nous ont éblouies par leur rapport à l’objet de référence, par leur originalité, leur travail du détail et par les jeux avec la matière.
Dans notre petit groupe, aucune de nous n’est couturière ni familière du monde de la création mode, par contre nous sommes sensibles à l’histoire et aux objets qui la représente. Nous sommes sensibles au sens de l’histoire et de ses objets dans notre vie contemporaine.
Et ce lien avec aujourd’hui, vous l’avez fait, vous avez transformé, adapté l’objet ancien, vous nous l’avez fait découvrir avec un regard différent.
Pour ce regard neuf que vous nous offrez, pour nous avoir fait découvrir votre monde, celui de la couture et de la création, nous vous remercions toutes les 6.
Mais nous avons dû choisir et ce fut difficile…
Nous allons commencer par remettre le 3ème prix, puis le 2ème et ensuite le 1er. Nous terminerons par la remise du prix du public.
Pour le Comité de la Société, France-Dominique Studer

3e PRIX
Interprétation extrêmement originale d’un objet qui peut paraître banal, travail sur sa fonction et son esthétique : la plaque de propreté revit sous forme d’un manteau, travaillé pour montrer son rôle de protection mais aussi pour rappeler le travail en relief de la matière d’origine.
Sous la plaque de propreté, à protéger, le bois. C’est la robe qui symbolise cette matière, par sa texture, son relief et la variété de ses teintes. Ainsi la fonction de protection de l’objet initial se retrouve dans la création contemporaine.
Pour cette interprétation de la plaque de propreté, pour ce très beau travail de la matière, le 3ème prix est attribué à Annia Lemaire que j’invite à me rejoindre avec son mannequin. Avec toutes nos félicitations.
Pour le Comité de la Société, France-Dominique Studer

2e PRIX
Si on regarde le monde à travers une bille, on peut le voir flou, acidulé, ou impertinent, et l’œuvre de Erin Kaeser est impertinente à plus d’un titre. Cette belle transcription littérale de l’objet et de son contenu est assumée avec malice. Quoi de plus attirant qu’un sac contenant des billes multicolores.
Ce jeu a traversé le temps de génération en génération.
La lauréate a su recréer avec fraîcheur toute cette explosion de joie propre au monde de l’enfance…
Pour l’originalité et la façon de réinterpréter ce jeu qui nous amuse toujours autant, le 2e Prix est attribué à Erin Kaeser que j’invite à me rejoindre avec son mannequin. Avec toutes nos félicitations
Pour le Comité de la Société, Liane Berberat

1er PRIX
Comme cela a déjà été relevé, n’ayant aucune compétence métier, nous nous sommes appuyées sur d’autres critères pour l’attribution des prix. Et notamment sur la lecture personnelle des objets : comment les créatrices donnent à voir l’objet différemment, comment elles l’inscrivent dans la modernité. Nous nous sommes également demandé que valoriser le plus, du résultat ou de la démarche. Nous avons attribué le premier prix au travail qui nous a semblé allier magnifiquement ces divers aspects.
Nous avons été impressionnées par la relecture de l’objet choisi – un diadème du 19e siècle – impressionnées par sa transposition en vêtement, la cohérence de la démarche et le résultat final en belle adéquation avec cette dernière.
Comme dans l’objet choisi, nous percevons dans la tenue un jeu entre le visible et l’invisible : la couronne du diadème, visible et richement décorée, devient le manteau serti de perles, les pics du peigne, fonctionnels et cachés dans les cheveux sont transposés dans la robe aux formes plissées et légèrement bombées. Nous retrouvons le mariage subtil, et a priori contradictoire, de la finesse des détails et de la simplicité. Enfin, l’élégance et la féminité de l’objet d’antan perdurent dans le résultat contemporain. Nous avons vu défiler devant nous la femme d’aujourd’hui qui peut porter la parure d’autrefois.
Nous tenons également à relever le travail patient sur les matières, la recherche minutieuse pour créer des volumes, reproduire le sertissage des pierres rouges.
Pour ce travail très abouti, qui propose une réinterprétation moderne tout en faisant écho à l’objet historique, le premier prix est attribué à Lilou Johnson-Vuarraz, avec nos vives félicitations.
Pour le Comité de la Société, Martine Noirjean de Ceuninck