La chapelle de la Maladière
« La chapelle de la Maladière, construite en 1827-1828 à proximité de l’Hôpital Pourtalès, doit bien sûr son nom au quartier dans lequel elle se situe. (…) Elle constitue la première matérialisation concrète du retour du culte catholique à Neuchâtel. En effet, rétabli formellement par le prince Berthier en 1806, le catholicisme possède certes un embryon de paroisse depuis 1817 ; mais, une première tentative d’ériger une église paroissiale à Saint-Nicolas ayant échoué, il ne dispose toujours d’aucun sanctuaire où rassembler ses ouailles. A l’initiative du curé Aebischer, les catholiques neuchâtelois entreprennent alors d’élever une église sur un terrain que leur offre Jacques-Louis de Pourtalès aux abords de l’hôpital qui porte son nom. (…) La chapelle est consacrée le 7 juillet 1832. Un petit cimetière destiné aux inhumations catholiques est ménagé aux abords immédiats de l’édifice. La chapelle de la Maladière et son cimetière deviennent dès lors le centre de la paroisse catholique de Neuchâtel jusqu’au moment où la construction de l’Eglise Rouge assurera la relève au début de 20e siècle. »
La question du jour est réalisée en collaboration avec les Editions Attinger. La réponse provient de l’ouvrage de Jean-Pierre Jelmini, Neuchâtel 1011-2011, mille ans – mille questions – mille et une réponses, question 189.