Des condamnés à mort qui l’empruntait pour rejoindre le gibet situé aux Charmettes
« La justice dont il s’agit ici n’a rien à voir avec un quelconque principe moral d’équité. (…) Dans le cas du montant, sablonneux, malaisé qui, sous l’Ancien Régime, conduit les condamnés à mort vers le gibet et les fourches patibulaires où va s’éteindre leur vie, la notion de justice est infiniment plus pragmatique. En fait, après avoir quitté le château, où la sentence a été prononcée, longé le chemin de Trois-Portes et emprunté celui de Beauregard, la justice (c’est-à-dire l’ensemble des exécutants de la sentence et le condamné) escalade ce dernier raidillon jusqu’à l’emplacement du gibet où se déroulera l’exécution. »
La question du jour est réalisée en collaboration avec les Editions Attinger. La réponse provient de l’ouvrage de Jean-Pierre Jelmini, Neuchâtel 1011-2011, mille ans – mille questions – mille et une réponses, question 567.