La Colline du Crêt
« [Le Crêt] constitue un but de promenade idyllique pour les habitants de Neuchâtel auxquels il offre une perspective imprenable sur leur ville. Dans le troisième quart du 18e siècle, il est si prisé de la population que le Banneret Chambrier, précédant de quelques années l’action de son confrère Deluze en faveur du Chemin-Neuf, renonce lui aussi à une partie de ses appointements publics pour permettre la transformation du Crêt en une véritable promenade publique. Il fait engazonner le sommet aplani du mamelon qu’il garnit d’une rotonde de marronniers à l’ombre desquels sont installés deux bancs en pierre, aujourd’hui sur l’esplanade de la Collégiale. En 1773, on délimite le sommet de ce belvédère toujours plus apprécié au moyen de barrières de protection en bois qu’une haie vive remplace deux ans plus tard. »
La question du jour est réalisée en collaboration avec les Editions Attinger. La réponse provient de l’ouvrage de Jean-Pierre Jelmini, Neuchâtel 1011-2011, mille ans – mille questions – mille et une réponses, question 303.