La communauté juive de la Chaux-de-Fonds
L'histoire
La population juive, pendant des siècles, a été exclue du Canton de Neuchâtel. C'est à partir du XIXe siècle que, petit à petit, un certain nombre de famille sont tolérée à la Chaux-de-Fonds. Elle viennent souvent d'Alsace et sont discriminée. Par exemple les enfants n'ont pas le droit d'aller à l'école....
Marc Perrenoud, historien
La communauté juive
Notices
La communauté juive de La Chaux-de-FondsLa tour des prisons
Un lieu de culte pour la communauté israélite de La Chaux-de-FondsLa voix des pierres
En 1844, plusieurs famille israélites ayant obtenu des billets de tolérance séjournent dans le canton de Neuchâtel, dont 65 personnes à la Chaux-de-Fonds. La communauté se renforce à partir de 1848 avec l’arrivée de coreligionnaires fuyant les émeutes antisémites en Alsace. Les lieux qu’ils ont bâti représentent un pan de leur histoire et de l’histoire des montagnes neuchâteloises.
La communauté juive
La recherche des origines
En 1935, lors du 7ème congrès annuel du NSDAP, le Reichstag adopte les trois textes des lois raciales de Nuremberg, marquant ainsi l’avènement de la politique antisémite du régime nazi. De nombreux·euses résident·e·s d’origine suisse, établi·e·s ou voyageant en Allemagne mais aussi en Autriche, en France, en Hongrie et en Italie, sont contraint·e·s de fournir la preuve de leur non-ascendance juive. Ces demandes de preuves d’aryanité, exigées par les autorités nazies et fascistes, auront cours jusqu’à la fin de la guerre en 1945. Parmi l’immense fonds patrimonial conservé aujourd’hui aux archives de l’État de Neuchâtel, se trouvent plusieurs centaines de ces demandes de certificats d’aryanité.
La communauté juive
la communauté juive
La communauté juive
Un podcast de Matthias Wirz
La communauté juive
Suggestion de lecture
Albert, Esther, Liebmann, Ruth et les autres, présences juives en Suisse romande. Auteur(s): Brunschwig Francine, Perrenoud Marc, Leitenberg Laurence , Ehrenfreund Jacques
Le cimetière israélite de la Chaux-de-Fonds, Auteur(s): Faraggi Rychner Anne-Marie
La communauté juive
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Notices
- La communauté juive de La Chaux-de-Fonds
- Un lieu de culte pour la communauté israélite de La Chaux-de-Fonds

Au 18e siècle, les juifs qui reparaissent dans la principauté proviennent
essentiellement de Haute-Alsace, arrivant de Bâle par
le vallon de St-Imier.
La population juive, pendant des siècles, a été exclue du Canton de Neuchâtel. C’est à partir du XIXe siècle que, petit à petit, un certain nombre de familles sont tolérées à la Chaux-de-Fonds. Elles viennent souvent d’Alsace et sont discriminées. Par exemple les enfants n’ont pas le droit d’aller à l’école…
Marc Perrenoud, historien

À La Chaux-de-Fonds, ces marchands se rendent au 26 de l’actuelle rue Fritz-Courvoisier où se trouve
le bureau pour la taxe des colporteurs. C’est ainsi que le nom de rue des Juifs supplante peu à peu celui de rue de l’Évêché.
La voix des pierres, une histoire de la communauté juive de la Chaux-de-Fonds
Intervenant :
Marc Perrenoud
Anne-Marie Faraggi Rychner
Réalisation :
Pauline Lecomte
En 1844, plusieurs familles israélites ayant obtenu des billets de tolérance séjournent dans le canton de Neuchâtel, dont 65 personnes à la Chaux-de-Fonds. La communauté se renforce à partir de 1848 avec l’arrivée de coreligionnaires fuyant les émeutes antisémites en Alsace. Les lieux qu’ils ont bâti représentent un pan de leur histoire et de l’histoire des montagnes neuchâteloises.
la recherche des origines, les archives des demandes de certificats d'aryanité
Intervenant :
Lionel Bartolini
Réalisation :
Pauline Lecomte
En 1935, lors du 7ème congrès annuel du NSDAP, le Reichstag adopte les trois textes des lois raciales de Nuremberg, marquant ainsi l’avènement de la politique antisémite du régime nazi. De nombreux·euses résident·e·s d’origine suisse, établi·e·s ou voyageant en Allemagne mais aussi en Autriche, en France, en Hongrie et en Italie, sont contraint·e·s de fournir la preuve de leur non-ascendance juive. Ces demandes de preuves d’aryanité, exigées par les autorités nazies et fascistes, auront cours jusqu’à la fin de la guerre en 1945. Parmi l’immense fonds patrimonial conservé aujourd’hui aux archives de l’État de Neuchâtel, se trouvent plusieurs centaines de ces demandes de certificats d’aryanité.
Albert, Esther, Liebmann, Ruth et les autres, présences juives en Suisse romande

Le cimetière israélite de la Chaux-de-Fonds
Auteur(s): Faraggi Rychner Anne-Marie

Dans le premier quart du XXe siècle, plusieurs riches entrepreneurs juifs développent un mécénat. Ils soutiennent notamment la Société de Musique, le Théâtre ou le Club 44.
photo: Maurice Picard, initiateur et président du MIH.
Maurice Favre, Quelques personnages et leurs modèles, deux romans de Jean-Paul Zimmermann, 1914 à 1930, Revue historique neuchâteloise, n°4, 2008
Madeleine Woog, alias Juliette Corti
Juliette Corti est le portrait fidèle de Madeleine Woog, fiancée, puis épouse de Charles Humbert. Le roman en fait la fiancée du poète Olivier Renaud, alias Jean-Paul Zimmermann, mais les traits d’une artiste particulièrement attachante ne sont pas déformés. De confession israélite, Madeleine Woog naît en 1892, une année après Charles Humbert. Son père fait de mauvaises affaires dans l’exploitation d’une petite entreprise horlogère, alors qu’un demi-siècle auparavant les Woog figurent parmi les premiers juifs à faire fortune à La Chaux-de-Fonds. Madeleine se signale très tôt par une multitude véritablement prodigieuse de dons. Elle danse, au point d’envisager d’en faire une carrière, patine, joue du piano et du violon, compose des mélodies, brode, dessine, fait des caricatures ou écrit des poèmes. Elle a toujours sur elle un carnet et un crayon pour croquer des paysages, des scènes ou des attitudes. Son amie Marie-Louise Goering l’introduit au Cours supérieur de L’Eplattenier à l’Ecole d’Art, où elle rencontre Charles Humbert. La liaison avec celui-ci débute en décembre 1912 et le mariage est célébré le 26 avril 1920.
Sous l’influence du peintre, qui admire un don différent du sien et qu’il se garde d’influencer, elle peint à l’huile. Dès 1911, elle participe à des expositions, et plus particulièrement en 1917, à l’exposition dite des quatre, avec Philippe Zysset, Lucien Schwob et Charles Humbert. Charles-Edouard Jeanneret en rend compte dans le journal local.
Une remarquable vitalité ne la laisse jamais en repos. Revenant à pied à travers le Val-de-Ruz, après la visite d’une exposition à Neuchâtel, elle profite d’un arrêt à Valangin pour jouer l’andante de la Pathétique. A l’occasion d’une soirée chez les époux Jeanneret, elle joue deux sonates de Beethoven. Lors d’une réunion à la Grébille, elle exécute une danse qui ravit chacun.
Néanmoins, sa santé est délicate et..

Madeleine Woog, crayon sur papier de Jeanne Favre